Premiers secours
La conduite à tenir en cas d’accident dépend naturellement du mécanisme de ce dernier.
D’une manière générale, pour savoir comment agir il est important de se former aux gestes qui sauvent.
À retenir :Nos doigts se plieront plus de 25 millions de fois au cours de notre vie personnelle et professionnelle.EN TOUTE CIRCONSTANCE PROTÉGEZ VOS MAINS !
Vous trouverez ci-dessous la conduite à tenir
pour les 4 principaux mécanismes d’accident impliquant la main.
Plaies de la mains
Toute plaie qui est profonde au niveau de la main est potentiellement grave car les nerfs, les artères et les tendons sont juste sous la peau.
Même en l’absence de trouble de sensibilité ou de perte de mobilité, il peut exister des lésions graves à réparer sous microscope ou qui exposent à des complications graves comme l’infection.
C’est la profondeur de la plaie qui fait la gravité et non pas sa longueur.
Une exploration au bloc opératoire dans un centre spécialisé est peut être nécessaire.
Si la plaie saigne beaucoup :
- Il y a un corps étranger dans la plaie : il convient d’effectuer un point de compression à distance.
- La plaie est saine (pas de corps étranger) : il convient de faire un pansement compressif.
Pour contacter un centre SOS MAIN
appeler soit le 15 (ou le 112 sur un téléphone portable)
ou consulter le site www.fesum.fr
Quelques exemples :
Petite plaie de l’avant-bras par couteau
Section de l’artère radiale, vue sous microscope avant réparation microchirurgicale.
Petite plaie de la paume de la main par tournevis
Section complète des deux tendons fléchisseurs de l’annulaire (la flexion du doigt restera impossible si les tendons ne sont pas réparés).
Amputation complète
- Protéger le moignon à l’aide d’un pansement compressif
- Ramasser le/les fragments les emballer dans un tissus propre (ou une compresse) dans un sac étanche
- Mettre de la glace dans un sac étanche
- Mettre les deux sacs ensemble dans un troisième sac étanche.
En cas d’amputation incomplète (le fragment est toujours relié au reste du corps) :
Il peut arriver qu’une amputation ne soit pas complète, par exemple qu’un petit morceau de peau relie toujours le membre amputé au fragment.
Dans ce cas là il convient de :
- Envelopper le membre et le fragment dans un pansement légèrement compressif ;
- Poser un sac plastique étanche contenant de l’eau et des glaçons autour du pansement.
Dans tous les cas
Contacter le SAMU en composant le 15
(ou le 112 sur un téléphone portable)
Brûlures
Source : Recommandations de la DGSCGC relative à l’enseignement PSC1 Dernière Mise à Jour Juin 2012
Les brûlures sont dites simples ou graves
Brûlure simple
La brûlure simple correspond à une rougeur ou une cloque dont l’étendu est inférieur à la moitié de la paume de la main de la victime. En cas de brûlure simple il faut refroidir la brûlure en faisant ruisseler de l’eau du robinet sur la brûlure jusqu’à disparition de la douleur. Il ne faut pas percer les cloques mais les protéger. Si nécessaire (enfant, nourrisson, persistance des douleurs…) demander un avis médical.
Brûlure Grave
La brûlure grave correspond à :
- une ou plusieurs cloques dont la surface totale est supérieure à celle de la moitié de la paume de la main de la victime
- une destruction plus profonde (aspect blanchâtre ou noirâtre parfois indolore) ou associée souvent à des cloques et à une rougeur plus ou moins étendue
- une brûlure dont la localisation est sur le visage ou le cou, les mains, les articulations ou au voisinage des orifices naturels
- une rougeur étendue (un coup de soleil généralisé par exemple) de la peau chez l’enfant
- • et/ou une brûlure d’origine électrique ou radiologique.
En cas de brûlure grave il faut en priorité alerter les secours : 15
(ou 112 depuis un portable),
puis refroidir la brûlure en faisant ruisseler de l’eau du robinet sur la
brûlure jusqu’à l’arrivée des secours.
Contusions et fractures
Les lésions des os (fractures) et des articulations (entorses ou luxations) peuvent provoquer immédiatement une douleur vive, une difficulté ou une impossibilité de bouger, éventuellement accompagnées d’un gonflement ou d’une déformation de la zone atteinte.
Ces traumatismes peuvent être le résultat d’un choc, d’un coup, d’une chute ou d’un faux mouvement.
Le grand principe à retenir en cas de traumatisme est de ne pas faire bouger le membre touché et d’inciter la victime à ne pas le bouger.
En effet, en bougeant, le risque est d’aggraver le traumatisme.
Les signes de gravité qui demandent un avis médical sont :
- La présence d’une plaie
- Un gonflement
- Une déformation.
Dans ces cas,
il est nécessaire de se rendre dans un service d’urgence
ou de faire venir les secours.
Prendre un rendez-vous
Avec un psychologue ou conseiller médico-social